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Supervisions individuelle et collective

Formation continue

Tout médiateur est tenu, pour conserver son agrément national, de justifier de sa formation continue auprès de la Commission fédérale de médiation.

Les formations suivies abordent des matières exclusivement dédiées à la pratique de la médiation tant dans des domaines juridiques que psychologiques, notamment.

Le médiateur est également supervisé individuellement par un spécialiste de la santé mentale, en l’occurrence un psychologue, outre qu’il participe à des séances de supervision collective.

Ces dernières, grâce à l’effet stimulant du groupe de pairs, offrent la possibilité de continuer à apprendre et à réfléchir sur sa pratique et de trouver, grâce aux échanges avec les autres, des pistes pour sortir des impasses.

Ces supervisions concernent le professionnel, son savoir être, son savoir-faire (respect de l’humain, créativité, protocole d’intervention tri-générationnelle, prescription, etc…).

La médiation ne repose pas seulement sur l’aménagement de solutions concrètes mais également sur la reconnaissance des enjeux affectifs, individuels et familiaux qui sous-tendent la demande d’intervention.

La médiation ne repose pas seulement sur l’aménagement de solutions concrètes mais également sur la reconnaissance des enjeux affectifs, individuels et familiaux qui sous-tendent la demande d’intervention.

Par ailleurs, une réflexion axée sur la personne du médiateur, en tant que tiers, peut mener à une meilleure conscience de soi et de son rapport aux autres.

Elle permet un questionnement sur sa propre attitude en entretiens de médiation et identifie ses résonances, ses résistances et ses préjugés.

Dès lors, le médiateur en insufflant une dynamique propice au respect des personnes, pourra mettre à jour les mécanismes interactionnels entre les médiés mais aussi entre les médiés et les différentes personnes impliquées dans leur séparation (enfants, famille d’origine…).

La supervision est donc l’occasion de prendre ensemble une position de « supervision », c’est-à-dire une position permettant la prise recul par rapport aux questions soulevées par la pratique.

Ce dispositif permettra de se questionner, de remobiliser ses savoirs, sa créativité et surtout de se faire confiance.

Des lectures sont également proposées afin d’apporter un éclairage et des points de repères théoriques, juridiques et psychologiques concernant les cas pratiques proposés.